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  • Fashion Killer : Ce que la fast fashion ne veut pas que tu saches

    Tu pensais être au courant de tout sur la fast fashion ? Anne‑Florence Richaud, qui a travaillé dans le monde de la mode pour le leader du luxe au sein de la direction environnement du groupe, nous a tout dévoilé lors de sa conférence à Antropia (Aime) pendant la journée Fashion Killer. Derrière les petites robes à 5€ et les tendances qui changent tous les cinq jours, se cache un système aussi violent qu’absurde. Allez, on t’embarque dans les dessous moches de l’industrie qui vend du style à crédit écologique et humain.

    fast fashion : une pile de déchets
    Photo de Hermes Rivera sur Unsplash

    La mode qui va (beaucoup) trop vite

    « Avant, quand j’étais gamine, je me souviens qu’une marque sortait deux collections par an » nous précise-t-elle. Puis, la fast fashion a débarqué avec ses collections toutes les trois semaines. Et maintenant ? L’ultra fast fashion, c’est une collection tous les cinq jours. Shein, par exemple, balance jusqu’à 7 000 nouveaux articles par jour. C’est même plus une marque, c’est une centrale nucléaire de textile. Cette course folle pousse à produire toujours plus, toujours plus vite… au détriment de tout le reste.

    Pollution XXL et fringues a usage unique

    Derrière chaque vêtement se cache un vrai carnage écologique. Produire un t-shirt ? 2 500 litres d’eau. Un jean ? Jusqu’à 11 000 litres. Et ce n’est pas tout : l’industrie textile, c’est 10 % des émissions mondiales de CO₂, la deuxième source de pollution après l’agriculture intensive, et la première productrice de microplastiques dans les océans. Rien qu’à chaque machine à laver, on relâche une soupe de fibres plastiques dans l’eau. Et ces habits, on ne les garde même pas : 40 % ne sont jamais portés, souvent brûlés ou enterrés directement pour ne pas alimenter les circuits de revente. Le summum de l’absurde.

    Derriere les etiquettes : exploitation humaine et toxiques en bonus

    Tu penses que ta jupe à 9€ est une bonne affaire ? Demande à la personne qui l’a cousue pour 5 dollars par jour, dans un atelier sans lumière ni sécurité, où 85 % des ouvriers sont des femmes, exploitées sans droits. Une partie du coton mondial est produite par des Ouïghours en Chine, dans un contexte de travail forcé. Et côté produits chimiques, c’est pas plus joli : dans un sac de vêtements pour enfants Shein, des analyses ont révélé des taux de phtalates 210 fois supérieurs à la norme européenne, sans parler du plomb ou du formaldéhyde, cancérigène notoire. Ces substances sont interdites en France, mais quand rien n’est contrôlé, tout passe.

    Le piege mental du “toujours plus”

    La fast fashion ne te vend pas que des fringues : elle te vend du shoot de dopamine. Notifications, promos, nouvelles collections… chaque clic active le circuit de la récompense. Résultat : tu commandes sans en avoir besoin, tu portes une fois, tu oublies, et tu recommences. Des études commencent à lier cette consommation compulsive à une augmentation de l’anxiété, des troubles de l’image de soi (merci les mannequins retouchés), et même à des addictions comportementales. Bref, c’est un piège aussi bien pour la planète que pour ta santé mentale.

    Changer les regles du jeu, une etiquette a la fois

    Mais il y a des alternatives. Acheter moins, acheter mieux, c’est loin d’être ringard. La seconde main, les friperies, la réparation, l’upcycling, la location : c’est créatif, économique et bien plus aligné avec les valeurs d’une génération qui en a ras-le-bol du bullshit. Certaines marques comme Kahani Paris ou Kistaku misent sur des matières nobles, des salaires décents et des pièces pensées pour durer. Ou encore 3e Manche, entreprise locale qui fait de l’upcycling de tenues de moniteurs de l’ESF. Et le vent tourne : 63 % des consommateurs seraient prêts à payer plus pour une mode éthique, et le marché du slow fashion pourrait atteindre 15 milliards de dollars d’ici 2030.

    Du côté des pouvoirs publics, ça commence aussi à bouger : la loi anti‑fast fashion du 10 juin 2025 interdit désormais aux influenceurs de faire la promo de ces marques toxiques, met en place des éco-scores, taxe les importations et supprime les retours gratuits. Une petite révolution, à condition qu’on continue à mettre la pression.

    Tu votes avec ton dressing

    Même si je savais déjà tout ça, entendre Anne‑Florence le dire haut et fort, chiffres et faits à l’appui, donne envie d’aller encore plus loin. Lire les étiquettes pour choisir des matières plus nobles et moins polluantes, consommer éthique avec des marques de slow fashion, préférer une belle pièce que tu porteras 100 fois plutôt que 10 trucs qui dureront deux lavages. On n’a pas besoin d’être parfait.e, mais on peux être lucide. Et actif.ve.

    Parce qu’au fond, chaque achat est un vote. Et si on était nombreux à voter pour un autre système, les géants de la fast fashion ne tiendraient pas longtemps.


    Tous les chiffres et les informations de cet article ont été tirés de la conférence « Fashion Killer » d’Anne-Florence qui nous a gentiment partagé ces données.

  • Nettoyer la montagne : une experience utile, inspirante et necessaire

    Nettoyer la montagne : une experience utile, inspirante et necessaire

    Tu te souviens du slogan “La montagne, ça vous gagne” ? Eh bien moi, elle m’a clairement gagnée. Depuis que je vis ici, j’ai à cœur de la respecter et de la protéger. Et ça commence par deux engagements simples mais puissants :

    • Laisser une empreinte minimale quand je vais en montagne.
    • Aider les autres à réduire la leur, dès que je le peux.

    Et parfois, pour aider, il faut faire plus que des stories Insta. Il faut mettre les mains dans la terre (et les déchets).

    Nettoyer la montagne

    Operation nettoyage de la montagne a La Plagne

    Hier, j’ai participé à une opération de ramassage de déchets en montagne à La Plagne, organisée par Mountain Riders et la mairie de La Plagne. Une action concrète qui s’inscrit dans le cadre du programme “Montagne Zéro Déchet Sauvage d’ici 2030”.

    📍 Le lieu : La Plagne Centre

    Rendez-vous était donné à la salle Hors Sacs. On était une centaine de bénévoles, motivés, souriants, avec l’envie commune de nettoyer la montagne ensemble.

    ☕ Accueil et organisation

    Petit dej’ offert (toujours un bon début), puis constitution des groupes. J’ai rejoint l’équipe du Dou du Praz, un magnifique plateau perché à 2 140 m d’altitude, avec une vue à couper le souffle sur le Mont-Blanc.

    🧤Equipe·es pour agir

    Gants, sacs, pinces de ramassage pour les moins souples : chacun à son rythme. Environ 2 heures de marche et de ramassage dans les champs de fleurs. Ça papote, ça grimpe, et surtout : ça agit.

    Quels dechets on trouve en montagne ?

    Spoiler : ce n’est pas toujours ce qu’on imagine.
    Je m’attendais à des canettes, des emballages de barres de céréales, des mégots. À la place ? Feux d’artifice, morceaux de carton, débris insolites. Mon sac pesait 1,8 kg à lui tout seul. Et à l’échelle de tous les groupes ? On a dépassé la tonne de déchets sur le domaine et les alentours. Une claque.

    Pourquoi trier les dechets un par un ?

    Parce que comprendre, c’est pouvoir agir à la source.
    Chaque déchet est trié et compté. Oui, un par un. Pour savoir si c’est du plastique, du métal, du verre, du mégot… Ce diagnostic permet ensuite de déployer des solutions ciblées : cendriers de poche, campagnes de prévention, poubelles mieux placées, etc.

    Le nettoyage de la montagne : un acte militant ET joyeux

    Franchement, c’est une expérience qui m’a marquée.
    Ce n’est pas juste utile, c’est vivant, fédérateur, énergisant. On rencontre des gens, on respire l’air pur, on agit concrètement pour un monde plus propre. Et on rentre chez soi avec une sensation de fierté difficile à décrire.

    Je me suis fait une promesse :
    👉 Dès maintenant, je pars toujours avec un sac pour ramasser les déchets sur mes randos. Pas que les miens. Ceux des autres aussi.

    Et toi, tu rejoins le mouvement ?

    L’opération “Montagne Zéro Déchet” ne s’arrête pas à La Plagne. Tu peux trouver des actions similaires partout en France, surtout dans les zones touristiques.

    💡 Comment participer ?

    • Regarde les actions locales, comme par exemple sur le site de Mountain Riders
    • Parle-en autour de toi
    • Organise un ramassage avec tes meilleur.es potes
    • Emmène un sac vide à chaque balade en nature

    ✍️ Partage ton experience !

    Tu as déjà participé à un nettoyage de la nature ?
    Tu veux en organiser un ? Tu veux juste dire que t’es chaud pour la prochaine édition ? Dis-le-moi en commentaire, j’adorerais échanger là-dessus !

    Rendez-vous le 18 juin prochain à La Rosière, le 16 juillet à Val D’isère ou encore le 3 août à Bourg-Saint-Maurice ! Plein d’autres dates sur l’agenda de Mountain Riders par ici.

    Et n’oublie pas :
    Ramasser un déchet, c’est un acte politique.
    Un petit geste, une grande cause.

  • Transition ecologique et outdoor : ce qu’on a (vraiment) retenu du T.Rex aux Arcs

    Transition ecologique et outdoor : ce qu’on a (vraiment) retenu du T.Rex aux Arcs

    Hier, j’ai assisté à une journée pas comme les autres. Un condensé de têtes bien faites, de débats qui secouent (plus que le café du matin) et de réflexions à la fois vertigineuses et pleines d’espoir. C’était au T.Rex Les Arcs, un événement aussi perché que lucide, où les dinosaures sous LSD de la charte graphique cachaient des cerveaux en fusion. Oui, on a rigolé, mais on a surtout parlé de ce qu’il faudrait faire pour que notre planète n’explose pas façon Jurassic Park sous CO₂.

    T.Rex, conférences sur la transition écologique en montagne

    Greenhushing ou « je fais des trucs bien, mais chut »

    On a ouvert la journée comme tout bon humain : avec un café et un peu de papotage. Puis, entrée directe dans le vif du sujet : le greenhushing, ou « je fais des trucs pour la planète, mais j’en parle pas trop parce que ça fait chelou« . À l’inverse du greenwashing, ici on agit mais en silence, pendant que d’autres se tartinent de storytelling pour avoir planté un basilic.

    Le message ? Pas besoin d’en faire des caisses. Ce sont nos actes qui parlent. Communiquer sobrement, via des labels ou des preuves concrètes, c’est déjà énorme. Et puis, faut dire que la charte graphique du T.Rex — des dinos sous LSD — annonce clairement la couleur : on n’est pas là pour être tièdes.

    Outdoor + ecologie = possible ou oxymore ?

    Enak Gavaggio, Chloé Léger-Witvoet et Marc Mortelmanns ont tout simplement annoncé la couleur : on racle le fond de la cuve en termes d’écologie. Sympa l’ambiance.

    Mais derrière le constat dur, des pistes solides :
    👉 Réduire notre bilan carbone à 2 tonnes/an au lieu de 10 tonnes (spoiler : c’est chaud mais on peut le faire).
    👉 Ne plus sacraliser les réseaux sociaux et leurs influenceurs seuls au monde cul nu en haut d’une montagne (spoiler, c’est souvent faux)
    👉 Apprendre à respecter la montagne, la vraie, celle qui n’a pas de filtre.

    L’outdoor, c’est la liberté. Mais une liberté qui se mérite. Et qui demande un peu plus que de poster un selfie avec son totebag « Respect Nature ».

    Foret, mon amour

    Avec Oliver Gough de l’ONF, on a plongé dans les bois. Littéralement, parce que 75% des forêts françaises sont privées, donc pas toujours accessibles ni protégées de la même manière. On a parlé biodiversité, éducation au vivant et MOOC Forest For Change (oui, la forêt a un MOOC, et il est sûrement plus utile que ton énième abonnement Netflix). L’idée ? Reconnecter, comprendre, respecter. Tu ne protèges que ce que tu aimes, et tu n’aimes que ce que tu connais.

    Les montagnes aussi ont un genre

    Avec Tanya Naville fondatricede Femmes en Montagne, place à la mixité. La montagne est encore un terrain très, très masculin (spoiler : elle s’en remettra, mais nous, pas forcément). Pour changer ça, il faut changer les récits, montrer des rôles modèles, créer des espaces sécurisants. Parce que « tu ne peux pas devenir ce que tu ne vois pas », et que le bénévolat reste une clé majeure pour que les femmes, et tous les profils sous-représentés, trouvent leur place dans les cimes.

    L’ecologie facon ninja

    Comment s’inviter à des discussions où personne ne t’a mis sur la liste ? Avec Antoine Pin (Protect Our Winters), on a appris à devenir inévitable. Il a littéralement ouvert la cloison entre deux conférences pour illustrer son propos. Épique. Mais derrière le show, un vrai message : pour faire bouger les lignes, il faut réseauter, sortir de sa zone de confort, et faire irruption avec panache.

    Le vivant pour inspirer les humains (et vice versa)

    Avec Olivier Massicot, on a touché du doigt cette sensation étrange qu’on appelle solastalgie : quand ton lieu de vie change, et que t’as l’impression que c’est toi qui es devenu étranger. Poétique, mais flippant. Sa conférence, c’est une claque douce : comment régénérer les territoires ? En s’inspirant du vivant. En arrêtant de vouloir dominer et commencer à coopérer. (Spoiler : les animaux utilisent 20% de matière pour 80% d’énergie. Nous, on fait l’inverse. La honte.)

    Medias : messagers ou fossoyeurs de l’ecologie ?

    Émilie Kovacs, journaliste créatrice de The Good, a clôturé la journée avec un plaidoyer pour un journalisme à la hauteur de l’urgence climatique. Moins de catastrophisme, plus de solutions, plus de formation pour les journalistes eux-mêmes. On a besoin d’un récit qui donne envie d’agir, pas juste d’un décompte morbide des catastrophes à venir.

    Et puis… apero.

    Parce qu’on ne sauvera pas le monde le ventre vide. Le buffet végé-végan friendly était là pour rappeler qu’on peut manger bon, local et low impact sans sacrifier le plaisir. Et que l’écologie, c’est aussi collectif, joyeux et vivant.


    Alors, on fait quoi maintenant ?

    On continue. On parle, mais surtout on agit. On s’éduque, on s’implique, on sort du bois (littéralement et métaphoriquement). Et surtout, on ne laisse plus les tables vides : on s’y invite, on y plante nos idées, et on sert du café équitable à ceux qui veulent écouter.

    Parce que la transition, ce n’est pas un truc chiant. C’est une aventure. Et elle mérite d’être vécue avec panache

  • La Chapelle Saint-Michel depuis Bourg-Saint-Maurice

    Si tu cherches une rando courte, accessible et avec une vue qui claque sur la Tarentaise, la Chapelle Saint-Michel depuis le hameau de la Rosière est un must. En moins de 3 heures aller-retour, tu combines nature, patrimoine et panoramas de folie.

    Vue de la Chapelle Saint-Michel
    🌄 Rando à la Chapelle Saint-Michel (1343 m) depuis La Rosière : un belvédère sur la Tarentaise

    🥾 Une rando courte, un panorama XXL

    Le départ se fait depuis le hameau de La Rosière (934 m), à deux pas de Bourg-Saint-Maurice. Un petit parking t’attend à l’entrée du hameau, ou tu peux le rejoindre à pieds depuis Bourg-Saint-Maurice en 10 minutes.

    Le sentier grimpe à travers prés et forêts, passant par le hameau du Villaret. Après quelques lacets, tu atteins la chapelle perchée à 1 343 m. Le dénivelé est de 409 m, parfait pour une rando en mode détente.

    Et si tu ne veux pas voir deux fois les mêmes paysages, tu peux repasser par le hameau du Replatet pour le retour en suivant la direction « La Rosière »

    📍 Infos pratiques

    • Départ : La Rosière (hameau de Bourg-Saint-Maurice)
    • Altitude départ : 934 m
    • Altitude arrivée : 1343 m
    • Dénivelé positif : 409 m
    • Distance aller-retour : environ 3,7 km
    • Durée : 2h30 aller-retour
    • Difficulté : ⭐⭐
    • Dog friendly 🐕

    🗺️ Itineraire

    Depuis le parking de La Rosière, suis les panneaux « Chapelle Saint-Michel par le Villaret ». Le sentier longe le ruisseau du Nant avant de grimper vers le hameau du Villaret.

    🏰 Un peu d’histoire

    La Chapelle Saint-Michel, mentionnée dès 1653, a été reconstruite en 1869 puis décorée en 1914. Son clocher abrite la plus ancienne cloche de la commune, fondue en 1559. Elle a servi de refuge aux habitants lors de l’incendie de Bourg-Saint-Maurice en 1795. Perchée sur un affleurement de gypse, elle est visible de loin et s’illumine la nuit.

    Elle est fermée la plupart du temps, mais parfois ouvre ses portes aux curieux lors d’événements bien particuliers. Et c’est tant mieux parce que les peintures à l’intérieur sont canon !

    🌟 Pourquoi on aime

    • Une rando accessible à tous
    • Des vues panoramiques sur la vallée
    • Un site chargé d’histoire
    • Parfait pour une sortie en famille ou entre amis

    🧭 Astuces Peaks & Paths

    • Prévois de bonnes chaussures, le sentier peut être glissant par temps humide et il y a quelques passages rocheux.
    • Emporte de l’eau et un encas pour profiter du panorama au sommet. Tu peux même carrément prévoir un picnic, il y a de l’espace en haut pour se poser.
    • Pense à prendre une lampe si tu prévois de redescendre après le coucher du soleil.
    • Même s’il y a des passages boisés, prévois la crème solaire, parce que ça tape quand le ciel est découvert.
    • Tu peux prolonger la randonnée d’une bonne heure en grimpant jusqu’au Fort du Truc

    🌅 Mon experience perso

    J’y suis allée un matin de mai avec mon chien Linko, à la fraîche. Ça tombe bien parce qu’avec le soleil déjà bien présent ça chauffe vite ! On a croisé des employés de l’ONF en train de cleaner le chemin, virer les pierres problématiques et les arbres tombés.

    J’ai adoré la variation de paysages entre prairies, roches et forêts, hameaux traditionnels et troupeaux de vaches. On a pas le temps de s’ennuyer avec tout ça !

    Point positif aussi, on a croisé plusieurs fontaines à eau potable dans les hameaux, et l’eau est super fraîche, parfait pour remplir ta bouteille à mi-chemin !

    Si tu veux voir une vidéo de cette rando pour savoir à quoi t’attendre, ça se passe sur Instagram !


    📸 Partage ton aventure

    Si tu fais cette rando, n’hésite pas à commenter ce post et partager tes photos en nous taguant @peaksandpaths sur Instagram. Et si tu veux recevoir d’autres idées de balades et bons plans, inscris-toi à notre newsletter.