Un moment convivial autour du répertoire des musiques traditionnelles irlandaises : Jig, Reel, Hornpipe, … Une fois par mois = une soirée concert de musique irlandaise. La session est ouverte à tous les musiciens.
Hier, j’ai assisté à une journée pas comme les autres. Un condensé de têtes bien faites, de débats qui secouent (plus que le café du matin) et de réflexions à la fois vertigineuses et pleines d’espoir. C’était au T.Rex Les Arcs, un événement aussi perché que lucide, où les dinosaures sous LSD de la charte graphique cachaient des cerveaux en fusion. Oui, on a rigolé, mais on a surtout parlé de ce qu’il faudrait faire pour que notre planète n’explose pas façon Jurassic Park sous CO₂.
Greenhushing ou « je fais des trucs bien, mais chut »
On a ouvert la journée comme tout bon humain : avec un café et un peu de papotage. Puis, entrée directe dans le vif du sujet : le greenhushing, ou « je fais des trucs pour la planète, mais j’en parle pas trop parce que ça fait chelou« . À l’inverse du greenwashing, ici on agit mais en silence, pendant que d’autres se tartinent de storytelling pour avoir planté un basilic.
Le message ? Pas besoin d’en faire des caisses. Ce sont nos actes qui parlent. Communiquer sobrement, via des labels ou des preuves concrètes, c’est déjà énorme. Et puis, faut dire que la charte graphique du T.Rex — des dinos sous LSD — annonce clairement la couleur : on n’est pas là pour être tièdes.
Mais derrière le constat dur, des pistes solides : 👉 Réduire notre bilan carbone à 2 tonnes/an au lieu de 10 tonnes (spoiler : c’est chaud mais on peut le faire). 👉 Ne plus sacraliser les réseaux sociaux et leurs influenceurs seuls au monde cul nu en haut d’une montagne (spoiler, c’est souvent faux) 👉 Apprendre à respecter la montagne, la vraie, celle qui n’a pas de filtre.
L’outdoor, c’est la liberté. Mais une liberté qui se mérite. Et qui demande un peu plus que de poster un selfie avec son totebag « Respect Nature ».
Foret, mon amour
Avec Oliver Gough de l’ONF, on a plongé dans les bois. Littéralement, parce que 75% des forêts françaises sont privées, donc pas toujours accessibles ni protégées de la même manière. On a parlé biodiversité, éducation au vivant et MOOC Forest For Change (oui, la forêt a un MOOC, et il est sûrement plus utile que ton énième abonnement Netflix). L’idée ? Reconnecter, comprendre, respecter. Tu ne protèges que ce que tu aimes, et tu n’aimes que ce que tu connais.
Les montagnes aussi ont un genre
Avec Tanya Naville fondatricede Femmes en Montagne, place à la mixité. La montagne est encore un terrain très, très masculin (spoiler : elle s’en remettra, mais nous, pas forcément). Pour changer ça, il faut changer les récits, montrer des rôles modèles, créer des espaces sécurisants. Parce que « tu ne peux pas devenir ce que tu ne vois pas », et que le bénévolat reste une clé majeure pour que les femmes, et tous les profils sous-représentés, trouvent leur place dans les cimes.
L’ecologie facon ninja
Comment s’inviter à des discussions où personne ne t’a mis sur la liste ? Avec Antoine Pin (Protect Our Winters), on a appris à devenir inévitable. Il a littéralement ouvert la cloison entre deux conférences pour illustrer son propos. Épique. Mais derrière le show, un vrai message : pour faire bouger les lignes, il faut réseauter, sortir de sa zone de confort, et faire irruption avec panache.
Le vivant pour inspirer les humains (et vice versa)
Avec Olivier Massicot, on a touché du doigt cette sensation étrange qu’on appelle solastalgie : quand ton lieu de vie change, et que t’as l’impression que c’est toi qui es devenu étranger. Poétique, mais flippant. Sa conférence, c’est une claque douce : comment régénérer les territoires ? En s’inspirant du vivant. En arrêtant de vouloir dominer et commencer à coopérer. (Spoiler : les animaux utilisent 20% de matière pour 80% d’énergie. Nous, on fait l’inverse. La honte.)
Medias : messagers ou fossoyeurs de l’ecologie ?
Émilie Kovacs, journaliste créatrice de The Good, a clôturé la journée avec un plaidoyer pour un journalisme à la hauteur de l’urgence climatique. Moins de catastrophisme, plus de solutions, plus de formation pour les journalistes eux-mêmes. On a besoin d’un récit qui donne envie d’agir, pas juste d’un décompte morbide des catastrophes à venir.
Et puis… apero.
Parce qu’on ne sauvera pas le monde le ventre vide. Le buffet végé-végan friendly était là pour rappeler qu’on peut manger bon, local et low impact sans sacrifier le plaisir. Et que l’écologie, c’est aussi collectif, joyeux et vivant.
Alors, on fait quoi maintenant ?
On continue. On parle, mais surtout on agit. On s’éduque, on s’implique, on sort du bois (littéralement et métaphoriquement). Et surtout, on ne laisse plus les tables vides : on s’y invite, on y plante nos idées, et on sert du café équitable à ceux qui veulent écouter.
Parce que la transition, ce n’est pas un truc chiant. C’est une aventure. Et elle mérite d’être vécue avec panache
🇫🇷 En avril dernier, cinq lauréats du Concours d’architecture étudiants étaient désignés lors du festival Archi’ Design, à Arc 1600.
🪵 Place maintenant à la construction, par les étudiants eux-mêmes, qui débutera ce jour, lundi 2 juin ! 🪓
Cette semaine de construction sera suivie de l’inauguration officielle des structures le vendredi 6 juin, à 19h, où les étudiants feront une visite commentée de leur projet. Vous êtes les bienvenus ! 👏
📍 Cette année c’est le site de La Ballastière, à Landry, qui est mis à l’honneur et sur lequel vous pourrez voir évoluer les étudiants durant la semaine de construction.
📢 Le chantier est ouvert au public si vous voulez aller à leur rencontre et les encourager.
Last April, five winners of the Student Architecture Competition were announced during the Archi’ Design Festival at Arc 1600. 🪵 Now it’s time for construction — carried out by the students themselves — starting this Monday, June 2nd! 🪓
🇬🇧 This week-long building phase will conclude with the official inauguration of the structures on Friday, June 6th at 7:00 p.m., including a guided tour of the projects by the students. You’re warmly invited to attend! 👏
📍 This year, the spotlight is on the La Ballastière site in Landry, where you can watch the students at work throughout the week. 📢 The construction site is open to the public — feel free to stop by, meet the students, and cheer them on!
Épreuve de course pédestre de 5,5 Km et de 1000 m de dénivelé.
Départ en groupe à la Glière à 770 m d’altitude (au-dessus du camping) et arrivée à la Combe du Haut à 1780 m en passant par le Plan des Fougères et la cascade du Tsorette et Combe du haut.
Venez relever le défi dans un cadre naturel sans pareil !
Running race of 5.5 km with 1000 m of elevation gain.
Group start at La Glière (770 m altitude, above the campsite) and finish at La Combe du Haut (1780 m), passing through the Plan des Fougères, Tsorette waterfall, and Combe du Haut.
Come take on the challenge in a breathtaking natural setting!
🇫🇷 Le don du sang en collecte mobile consiste à prélever, dans un camion ou une salle aménagée, un peu de votre sang pour sauver des vies. L’équipe médicale se déplace au plus près de chez vous, et en moins d’une heure (collation comprise), vous pouvez faire un geste simple, solidaire et essentiel.
Mercredi 4 juin : 8h30-11h30
Jeudi 5 juin : 15h30 – 19h
🇬🇧 Mobile blood donation involves giving a small amount of your blood in a specially equipped van or room to help save lives. The medical team comes close to where you live, and in under an hour (including a snack), you can make a simple, essential, and generous gesture.
Wednesday 4th june : 8h30-11h30
Thursday 5th june : 15h30 – 19h
Environ 300 pains seront fabriqués artisanalement sur place et cuits dans le four du hameau puis mis en vente (5€ le pain). Ces pains suivent une recette ancestrale de pain aux pommes de terre consommé dans le hameau depuis des décennies.
Une buvette et des planches apéros seront également à disposition du public.
Around 300 loaves will be handmade on site and baked in the village oven, then sold for €5 each. These traditional potato breads follow an ancestral recipe passed down for decades in the hamlet. Drinks and aperitif boards will also be available for visitors.
Mikael Minotto revient accompagné de Lionel Rolland pour nous faire voyager avec leurs guitares ! Ambiance flamenco (musiques turques & arabes)
Mikael Minotto returns, joined by Lionel Rolland, to take us on a journey with their guitars! Flamenco vibes with Turkish and Arabic musical influences.